Le Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV) a annoncé qu'il rendrait public le 13 octobre prochain le rapport sur les causes du crash du vol MH17 de Malaysia Airlines, abattu le 17 juillet 2014, au-dessus du Donbass, au sud-est de l’Ukraine.

Ce rapport final ne publiera que les aspects techniques, car l’OVV n’est pas en charge de déterminer qui sont les responsables du tir de missile ayant abattu le 777-200ER de Malaysia Airlines à 33 000 pieds (10 000 mètres) d’altitude. Les familles de victimes seront informées des conclusions du rapport final avant sa publication officielle.

On attend notamment de l’OVV qu’elle confirme (ou non) si le missile en question est bien un missile anti-aérien BUK, de fabrication russe, comme l’ont rapporté certains observateurs. Son rapport préliminaire publié en septembre 2014 indiquait que l’avion avait été touché par « un grand nombre de projectiles à haute vitesse ».

Le versant pénal de l’enquête, toujours en cours et qui devra mettre en avant les responsables présumés, est dirigé par le parquet néerlandais avec l’aide d’experts néerlandais, belges, ukrainiens, australiens et malaisiens.

Le Boeing 777-200ER de la Malaysia Airlines, avec à bord 283 passagers et 15 membres d’équipage,  a été abattu alors qu’il survolait la zone du Donbass en plein conflit armée entre l’armée ukrainienne et séparatistes pro-russes. Chaque partie se rejette mutuellement la responsabilité du tir. Kiev et Washington affirment qu’il a été abattu par un missile sol-air de type BUK, tiré depuis une zone pro-russe, tandis que les séparatistes pro-russes et Moscou pointent de leur côté un tir par l’armée ukrainienne.