Conformément à une réglementation de l'Union européenne, les passagers passant le contrôle de sûreté à Brussels Airport, sont contrôlés, depuis le 1er septembre, de façon aléatoire sur la présence de traces d’explosifs. Déjà mise en place par des aéroports européens comme dans les plateformes parisiennes Paris-CDG et Orly, la détection des traces d’explosifs est intégrée dans le processus habituel de sûreté à l’embarquement (fouille corporelle et des bagages de cabine), après le passage du détecteur de métal. A l’aide d’un appareil dédié appelé spectromètre de mobilité ionique, un agent de sûreté fera alors des prélèvements sur les mains et au niveau de la taille du passager désigné. L’appareil donnera les résultats de l’analyse en quelques secondes. Le gestionnaire Brussels Airport Company a investi 1,5 million d’euros dans l’équipement nécessaire pour effectuer ces contrôles. Les 800 agents de sûreté chargés du contrôle des bagages à main et de la fouille ont été spécialement formés à l’utilisation des équipements de détection et aux nouvelles procédures en vigueur. Les inspecteurs de Brussels Airport Company qui surveillent ces procédures, ont également reçu une formation en la matière. En 2014, l’Union Européenne a émis des règlements à destination de l’ensemble des aéroports européens afin de recourir à des techniques spécialisées pour la détection d’explosifs dissimulés sur les passagers et de traces d’explosifs dans leurs bagages à main. Ce règlement est d’application pour tous les aéroports en Europe. La détection de traces d’explosifs se fait depuis le 1er mars 2015. Au 1er septembre cette détection doit aussi se faire sur les passagers.