En quasi-faillite, Kenya Airways a obtenu des prêts d’un montant cumulé de 240 millions de dollars auprès de l’Etat et de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank) pour pouvoir continuer dans l'immédiat ses activités. L’Etat kenyan a accordé un prêt de 40 millions de dollars à la compagnie aérienne, et Afreximbank a consenti un crédit-relais de 200 millions de dollars à Kenya Airways qui cumule des pertes depuis trois ans. Selon l'Etat kenyan qui détient une participation de 29,8% de Kenya Airways (et par ailleurs 27% par Air France-KLM), la compagnie aérienne aurait besoin d'un plan de sauvetage d’un montant entre 500 et 600 millions de dollars. Elle a enregistré des pertes record de 294,30 millions de dollars durant son dernier exercice fiscal clos en mars 2015. La quasi-faillite de la compagnie kenyane s'explique par des difficultés financières (1,2 milliard de dollars de dette) consécutives à l’effondrement de l’activité touristique au Kenya, dans le sillage des attentats meurtriers perpétrés par des groupes armés islamistes.