La Commission européenne a programmé une évaluation technique sur site des opérations d’Air Madagascar, « étape préalable et précédant l’examen de sortie de l’Annexe B », indique un communiqué de l’Aviation civile de Mada­gascar (ACM).

« La Commission de l’UE (Union européenne) a pris la décision de programmer une évaluation technique sur site au début de l’année prochaine », annonce l’ACM. D’après l’Express de Madagascar, cette visite fait suite à la visite (productive) à Bruxelles d’officiels d’Air Madagascar et de l’ACM, concernant la sortie de la compagnie nationale malgache de l’annexe B de la liste noire européenne. «  Grâce au travail de fond effectué par les deux entités (Air Madagascar et l’ACM) depuis de longs mois pour l’amélioration de la gestion de la sécurité des opérations aériennes, lesquelles améliorations ont été reconnues par la Commission de l’UE, cette dernière a pris la décision de programmer une évaluation technique sur site », souligne le communiqué de l’ACM.

Cette inscription dans l’annexe B  pénalise non seulement Air Madagascar dans on activité opérationnelle mais pèse sur les finances. En lui interdisant de faire voler ses propres avions dans le ciel européen, elle lui impose en effet de louer des Airbus A340-300 immatriculés en Islande avec équipage auprès de la société Air Atlanta Icelandic, ce qui lui ferait perdre quelque 30 millions d’euros par an.

Rappelons qu’Air Madagascar est inscrite dans cette annexe B depuis 2011 et qu’elle n’a jamais réussi à en sortir malgré près d’une dizaine d’évaluations.