La compagnie aérienne Vietnam Airlines déploie désormais un Airbus A350-900 sur une de ses deux rotations quotidiennes entre Hanoi et Seoul, leur deuxième destination internationale régulière après Paris. Et elle annonce que des officiers de sécurité « armés et munis d’outils idoines » seront désormais présents à bord de ses vols, pour lutter plus efficacement contre l’incivilité de certains passagers. Depuis le 15 octobre 2015, la compagnie nationale vietnamienne propose un de ses deux vols quotidiens entre sa base de Hanoi-Noi Bai et l’aéroport de Seoul-Incheon un Airbus A350-900, configuré pour accueillir 29 passagers en classe Affaires, 45 en Premium et 231 en Economie. Il décolle à 10h25 pour arriver à 16h35, le vol retour quittant la Corée du Sud à 18h05 pour se poser à 21h00. La deuxième rotation quotidienne de Vietnam Airlines entre les deux capitales (départ 23h50, retour de Séoul le lendemain à 11h30) en bénéficie également certains jours. La compagnie de l’alliance SkyTeam partage ses codes sur cette route avec Korean Air, qui opère également deux rotations quotidiennes face à la concurrence d’Asiana Airlines et des low cost Jeju Air, Jin Air (à partir du 1er décembre) et VietJetAir. Vietnam Airlines a mis en service deux des quatorze A350-900 attendus, dont quatre pris en leasing chez AerCap. Deux autre devraient lui être livrés d’ici la fin de l’année, leurs prochaines destinations étant Paris-CDG au départ de Ho Chi Minh Ville le 25 octobre, Francfort le 14 décembre et Singapour le 22 février 2016. Rappelons qu’elle était la seconde compagnie au monde à mettre cet appareil en service, après Qatar Airways et avant Finnair et TAM Airlines. Vietnam Airlines va comme les autres compagnies du pays devoir appliquer les nouvelles règles de sécurité à bord : à compter du 27 décembre 2015 selon Tuoi Tre, les officiers de sécurité devront être équipé « d’armes appropriées et outils de support » pour en faire usage « dès que nécessaire ». Tel que rapporté par Tuoi Tre, le décret ne mentionne pas précisément de quelles armes on parle ; les officiers resteront cependant « sous le contrôle du commandant de bord ». Leurs éventuelles interventions devront faire l’objet d’un rapport immédiat auprès des autorités aéroportuaires et des services de sécurité, souligne le décret. Les personnes responsables de « troubles » ou « d’interférences illégales » dans les aéroports ou dans les activités de l’aviation civiles sont susceptibles d’être interdits de vol à vie dans le pays : des sanctions moins lourdes, de 3 à 12 mois, pourront être appliquées pour des offenses telles que fausses alertes à la bombe ou refus d’obtempérer, mais elles seront doublées en cas de récidive…