Deux pilotes de la compagnie aérienne Air France impliqués dans les violences du CCE en octobre ont bien été mis à pied sans solde pour 15 jours. Des Sukhoi Superjet pourraient d’autre part voler pour le compte d’Air France dès cette année. La compagnie nationale française a confirmé le 4 février 2016 avoir mis à pied les deux pilotes soupçonnés d’avoir aidé les manifestants à perturber le CCE du 5 octobre dernier, lors duquel deux dirigeants avaient eu leur chemise déchirée. Le syndicat Alter, dont ils sont membres, à confirmé la nouvelle hier, soulignant que les deux hommes ont toujours contesté avoir « eu l’intention » de faciliter l’accès du siège d’Air France en ouvrant un portail avec leur badge d’accès. Onze autres employés au sol ont fait l’objet de mesures disciplinaires pour dégradations, avec là aussi une mise à pied de 15 jours sans solde. Des lettres de licenciement pour faute lourde sont parties pour quatre salariés, le licenciement d’un cinquième (élu de la CGT) étant refusé par l’Inspection du Travail. Rappelons que ces cinq salariés sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Bobigny, poursuivis pour violences en réunion ; le procès aura lieu le 27 mai prochain. air-journal_CityJet Superjet SSJ100Côté flotte, le site gazeta.ru a révélé mardi l’existence de discussions entre CityJet et Air France sur une location avec équipage (wet lease) de ses futurs Sukhoi SSJ100-95 Superjet de 98 places qui seraient déployés en remplacement des habituels Avro RJ85 de 95 sièges. Ancienne filiale d’Air France, CityJet avait annoncé en octobre dernier son intention de prendre en leasing 15 Superjet ; les livraisons doivent débuter dans les semaines qui viennent. Aucune des parties concernées n'a fait de commentaire. Selon Sukhoi, 64 Superjet sont actuellement en service, dont 26 chez Aeroflot et 19 chez Interjet.