Le groupe aérien LATAM Airlines et ses filiales ont transporté 6,189 millions de passagers le mois dernier, un trafic en recul de -3,9% par rapport à janvier 2014. Le virus Zika n’aurait pas eu d’impact sur les réservations, mais le trafic intérieur au Brésil a chuté de -13,1%. Le communiqué du 10 février 2016 du groupe latino-américain, formé par la fusion de la compagnie aérienne chilienne LAN Airlines et de la brésilienne TAM Brazilian Airlines, met l’accent sur le trafic en RPK (revenu passager kilomètre) qui a augmenté de 1,9% en janvier 2016, sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert) en hausse de 2,0%. De ce fait, le coefficient d’occupation a reculé de -0,1 point à 85,6%. Le trafic intérieur était en hausse de +4,2% dans les pays hispanophones (2,02 millions de passagers en Argentine, Chili, Pérou, Equateur et Colombie) mais en chute de -13,1% au Brésil (2,8 millions de passagers, avec un coefficient d’occupation perdant 2,3 points à 84,4%). Mesuré en PKT, le trafic dans les filiales hispanophones a augmenté de +6,4% tandis que la capacité en SKO a évolué de +4,5% ; le coefficient d’occupation passe ainsi à 84,8% (+1,5 point). Au Brésil, ce même trafic en PKT perd -11,0% sur des capacités en SKO baissant de -8,6% ; le coefficient d’occupation a baissé de 2,3 points à 84,4%. Le trafic international (LAN Airlines et TAM Airlines sur les lignes régionales et long-courriers) a lui progressé de +7,1% en janvier avec 1,36 millions de voyageurs. Le trafic en PKT a augmenté de +9,2% tandis que la capacité a augmenté de +8,2% ; le coefficient d’occupation passe ainsi à 86,6%, soit une hausse de 0,8 point. Durant le mois de janvier, le trafic du fret aérien est resté faible, particulièrement sur le marché domestique et international du Brésil. LATAM Airlines a enregistré une baisse de -10,7% du trafic en RKT (revenu tonne kilomètre), tandis que le taux de remplissage a baissé de 2,8 points, passant à 49,9%. Pour ajuster la capacité de fret, le Groupe LATAM Airlines continue à réduire ses opérations de fret, ce qui a permis une diminution de capacité en TKO (tonne kilomètre offerte) de -5,7% en janvier. Malgré ces résultats, TAM Airlines indiquait lundi n’avoir ressenti sur les réservations aucun d’impact lié au virus Zika, probablement lié à des cas de microencéphalie et dont l’épidémie se propage. Le groupe LATAM, à l’instar en particulier des compagnies américaines, propose toutefois des remboursements sans frais ou des modifications de trajet aux femmes enceintes ayant réservé des vols vers les pays déjà touchés par l’épidémie.