L’A350XWB en démonstration au dernier salon aéronautique de Singapour a fait une escale symbolique samedi 20 février en Iran lors de son trajet retour vers Toulouse.

C’est une opération marketing et un premier poser symbolique sur la piste de  l’aéroport international Mehrabad à Téhéran, qui n’a pas eu l’occasion de voir de si récents modèles depuis bien longtemps. Cette escale de quelques heures, et promptement diffusée sur son comte Twitter, intervient juste après le protocole d’accord signé fin janvier 2015 entre Airbus et l’Iran pour  118 Airbus (12 A380, 16 A350-1000, 21 de la famille A320, 24 de la famille A320neo, 27 de la famille A330, 18 A330-900neo), l’occasion pour Airbus de remercier ce gros contrat d’une valeur de 25 milliards de dollars au prix catalogue.

Boeing, de son côté, qui visera à placer ses monocouloirs 737 et long-courriers 777 et 787, vient d’être autorisé cette semaine seulement à rentrer en contact avec les compagnies aériennes iraniennes, mais le constructeur aéronautique américain déplore le maintien par les Etats-Unis de sanctions économiques contre l’Iran.

L’Iran a annoncé à l’issue d’un accord sur le programme nucléaire iranien qu’elle aura besoin de 500 avions pour combler son retard et se doter d’une flotte moderne et efficiente.

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