La compagnie aérienne Lufthansa a inauguré hier sa nouvelle liaison entre Francfort et Panama City, l’une de celles opérées en Airbus A340-300 haute densité de CityLine. Initialement prévue pour le 16 novembre dernier, la liaison de la compagnie nationale allemande entre sa base de Francfort et l’aéroport de Panama-Tocumen est depuis le 2 mars 2016 proposée cinq fois par semaine, à bord d’A340-300 pouvant accueillir 18 passagers en classe Affaires, 19 en Premium et 261 en Economie. Les départs sont programmés tous les jours sauf mardi et samedi à 10h15 pour arriver à 16h40, les vols retour quittant le Panama à 18h45 pour atterrir le lendemain à 11h35 (durée de vol moyenne 11h20). Lufthansa est en concurrence directe avec Condor sur cette route, le Panama étant également desservi depuis l’Europe par Air France, Iberia, KLM, TAP Portugal et Turkish Airlines. La compagnie de Star Alliance partage ses codes sur cette ligne avec sa partenaire Copa Airlines, qui ne propose pas de route transatlantique mais offre des correspondances vers « 73 destinations en Equateur, au Venezuela, au Pérou et au Costa Rica, dont la plupart sous code LH ». En échange, les passagers de Copa peuvent accéder « au réseau global du groupe Lufthansa, soit 261 destinations dans 101 pays ». L’aéroport de Panama City devait accueillir à la fin du mois une route d’Emirates Airlines depuis Dubaï, qui aurait été la plus longue au monde ; mais après un premier report au 31 mars, cette liaison a disparu des systèmes de réservation. Selon un communiqué publié par le quotidien La Estrella, l’inauguration n’aura pas lieu avant fin 2016 ou début 2017 : la compagnie émiratie va « conserver son équipe de Panama City afin de poursuivre le développement de notre présence dans ce pays, et d’exploiter des opportunités commerciales avec nos partenaires pour lancer le vol dès que les conditions le permettent ». Emirates a pris cette décision « après des révisions importantes, compte tenu de tous les facteurs opérationnels y compris l'utilisation de la flotte et la demande du marché, en tenant compte des perspectives économiques mondiales ».