Si la simulation prévue aujourd’hui se déroule bien, l’aéroport de Bruxelles pourrait rouvrir ses portes mercredi, huit jours après l’attentat qui a dévasté le hall d’enregistrement. Mais seulement 800 passagers par heure pourront être traités, contre 5000 d’ordinaire. Bruxelles-Zaventem rassemble ce 29 mars 2016 quelques 800 employés, des policiers et des militaires pour participer à des essais grandeur nature de ses installations temporaires, afin de vérifier le bon fonctionnement de l’enregistrement des passagers. Une porte-parole de l’aéroport a déclaré hier soir à La Libre Belgique que l’essai à huit clos, s’il est concluant et si les autorités donnent leur feu vert, devrait permettre une réouverture mercredi au plus tôt. « Nous vérifions si les passagers peuvent rapidement prendre l'avion et en sortir », explique-t-elle ; « si le flux des passagers est comme celui que nous avons esquissé et qu'il n'y a pas de points d'encombrements, nous pourrons redémarrer. Avec une capacité limitée d'un cinquième maximum », soit 800 passagers par heure plutôt que 5000. Des psychologues seront également présents pendant les essais pour aider le personnel de l’aéroport, ajoute la porte-parole, car « nous devons aussi être opérationnels sur le plan humain ». Côté compagnies aériennes, aucun changement n’est prévu ce mardi : Brussels Airlines continue d’opérer en moyen-courrier depuis Liège (25 routes dont Nice et Genève) et depuis Anvers (24 routes dont Lyon, Marseille et Toulouse), et le long-courrier à Francfort (vols vers l’Afrique) et Zurich (New York et Afrique). La low cost Jetairfly reste jusqu’à vendredi au plus tôt installée dans les aéroports d’Ostende, de Charleroi et de Liège. Charleroi accueille également tous les vols belges de Ryanair, tandis que Lille reste utilisée par easyJet, Vueling et Aegean Airlines.