La compagnie aérienne Austrian Airlines mettra fin en septembre à sa liaison entre Vienne et Tokyo, à la veille de l’inauguration des vols vers Hong Kong, et proposera d’autre part cet hiver deux vols par semaine vers Marrakech. Elle cherche à recruter 160 pilotes et 400 PNC. A partir du 4 septembre 2016, la compagnie nationale autrichienne ne proposera plus les rotations quotidiennes entre sa base à Vienne-Schwechat et l’aéroport de Tokyo-Narita, aujourd’hui opérées en Boeing 777-200ER pouvant accueillir 48 passagers en classe Affaires et 260 en Economie. Une décision prise en raison du manque de rentabilité de la route vers la capitale japonaise « en raison de la situation économique et de la faiblesse du yen, qui rend plus dure la concurrence sur les prix » selon son communiqué ; Austrian Airlines est pourtant sans concurrence directe sur cet axe, qu’elle dessert régulièrement depuis 1992. La filiale du groupe Lufthansa, membre de Star Alliance, ne délaisse pas l’Asie pour autant : elle vient de relancer une ligne vers Shanghai-Pudong (5 vols par semaine, 7 en mai), et inaugurera le 5 septembre cinq rotations hebdomadaires vers Hong Kong. Elle dessert également Pékin et Bangkok, plus Colombo et les Maldives en hiver, mais a toutefois supprimé sa route vers Delhi. Austrian Airlines va d’autre part ajouter un deuxième vol par semaine entre Vienne et Marrakech-Menara à partir du 26 octobre 2016 : ses Airbus A319 de 138 places décolleront alors mercredi et samedi à 9h50 (arrivée à 13h05) et repartiront du Maroc à 13h55 (arrivée 19h05). Elle fait face à Niki et ses trois rotations hebdomadaires sur cet axe relancé en novembre dernier après neuf ans d’interruption. Austrian Airlines a annoncé la semaine dernière qu’elle cherchait à embaucher 160 pilotes et 400 PNC cette année en raison du renforcement du trafic aérien vers l’Allemagne (elle remplace par exemple sa maison-mère entre Graz et Francfort). Un nombre plus élevé donc que celui présenté en début d’année, quand elle mentionnait 100 pilotes et moitié moins d’hôtesses de l’air et de stewards (les premiers 200 auraient déjà été recrutés). Parmi les pilotes, 130 doivent déjà posséder des qualifications de type sur Airbus, Embraer et Bombardier Dash-8 ; les autres peuvent être des débutants, qui seront formés vers le milieu de l’année et déployés sur les routes intérieures.