L’Egypte a engagé deux sociétés, dont au moins une française, capables de procéder à des recherches par grande profondeur dans la Méditerranée, où le vol MS804 de la compagnie aérienne Egyptair s’est écrasé le 19 mai, tuant les 66 personnes à bord. Le président de la compagnie nationale égyptienne Safwat Moslem a annoncé le 25 mai 2016 avoir signé des contrats avec « une entreprise française et une italienne » pour procéder à des recherches à 3.000 mètres de profondeur dans la zone où l’Airbus A320 s’est abîmé lors d’un vol entre l’aéroport de Paris-CDG et Le Caire. Le dirigeant n’a pas précisé lors de sa conférence de presse de quelles sociétés il parlait, mais plusieurs médias mentionnaient hier des discussions en cours de finalisation entre l’Egypte et le BEA français concernant en fait deux entreprises françaises, Deep Ocean Search et Alseamar (groupe Alcen), avec pour objectif « d’aller très vite » dans la localisation et la récupération des enregistreurs de vol. La Marine américaine a confirmé ne pas avoir été approchée, tout comme les privés de Phoenix International. Aucune nouvelle information n’est venue hier apporter de précision sur les causes de la disparition du vol MS804, qui a coûté la vie à 56 passagers (dont 30 Egyptiens et 15 Français), sept membres d’équipage et trois agents de sécurité. Les signaux émis par les balises de détresse des boîtes noires n’ont pas été entendus, la recherche de débris à la surface n’a apparemment rien donné. Le vice-président d’Egyptair Ahmed Adel a souligné que les recherches continueront mêmes après l’expiration attendue des batteries des boîtes noires, prévues pour émettre pendant une trentaine de jours. [caption id="attachment_160432" align="alignleft" width="620"]@Lentokonefani @Lentokonefani[/caption]