Anticipant une augmentation de son trafic passager, l'Aéroport Marseille-Provence engage un plan d’investissement de 500 millions d’euros, avec au centre du projet d'agrandissement la construction d'un nouveau terminal baptisé "coeur d'aéroport". «Grâce au travail que nous menons en collaboration avec les acteurs du territoire, nous avons l’ambition d’accueillir 2 millions de passagers supplémentaires d’ici 2022. Afin d’accompagner cette croissance et de moderniser nos infrastructures nous avons décidé en 2015 d’engager le plus grand plan d’investissement de notre histoire d’un montant de 500 millions d’euros », a annoncé Pierre Régis, président du directoire de l’Aéroport Marseille-Provence (AMP). Il s’agira dans un premier temps pour la plateforme de corriger les points d’insatisfaction de ses clients sur les services basiques : fluidifier les accès aux parcs de stationnement et aérogares, créer une nouvelle gare routière avec un meilleur maillage en transports collectifs, renforcer la propreté des installations… Viendront ensuite les grands projets structurants pour 200 millions d'euros : extension des aérogares, notamment celle dédiée aux compagnies low cost, création d’un vaste "coeur d’aéroport" et d’une jetée d’embarquement internationale. Construit entre les halls 1 et 4, ce futur "coeur d'aéroport" aura une surface de 15 000 m2 sur deux étages. Le premier servira d’espace d’accueil général, et le second proposera une grande salle d’embarquement. Les travaux devraient démarrer en 2019 pour une livraison en 2022, l'année du centenaire de l'aéroport marseillais. Ces dix dernières années, le trafic à Marseille-Provence a crû de plus de 2 millions de passagers passant de 6,1millions à 8,3 millions aujourd’hui. 100 destinations sont désormais offertes en vol direct contre 58 en 2006. Le trafic international s’est renforcé progressivement pour passer de 45% du trafic à 59% aujourd’hui. Cette croissance devrait s’accentuer dans les années à venir avec une progression attendue du trafic international de 4% par an en moyenne avec le développement de long-courriers.