Un Boeing 747-400 de la compagnie aérienne El Al a été escorté par deux F/A-18 de l’Armée de l’air suisse, suite à une alerte à la bombe. L’avion parti de New York a poursuivi sa route vers l’aéroport de Tel Aviv, où il s’est posé sans autre incident. Les deux avions de chasse suisses ont été dépêchés le 5 juillet 2016 vers 8h30 pour contacter visuellement l’avion de la compagnie nationale israélienne, parti de l’aéroport de New York-JFK, où la fausse alerte à la bombe « près de la cuisine » a été reçue. Selon certaines sources, le 747-400 avait déjà été accompagné par des avions de chasse français lors du survol de l’espace aérien hexagonal. L’Armée de l’air suisse a confirmé que les deux F/A18 ont établi un contact visuel avec les pilotes d’El Al au-dessus du canton de Schaffhausen, après avoir passé le mur du son, et « l’ont accompagné sur son plan de vol habituel » jusqu’à la sortie de l’espace aérien. Des avions de chasse auraient également été envoyés pour escorter le 747 par l’Allemagne et la Bulgarie. Le vol est arrivé à l’heure à l’aéroport de Tel Aviv-Ben Gurion, ont confirmé les autorités israéliennes. Aucune bombe n’a été découverte à bord. On se souvient qu’en février 2014, un détournement d’avion par le copilote d’un vol Ethiopian Airlines vers Genève avait révélé au grand jour la bizarrerie de l’organisation militaire suisse : l’armée de l’air suisse ne travaillait qu’aux heures de bureau, de 8h à midi et de 13h30 à 17h, par « manque de moyens et de personnels » expliquaient-ils alors, en soulignant que des accords ont été passés avec les pays voisins encas de problème à des heures indues… D’ici 2020, les F/A-18 seront « alertables » 24 heures sur 24.