La compagnie aérienne Kenya Airways a inauguré une nouvelle liaison entre Nairobi et Le Cap, sa deuxième destination en Afrique du Sud. Depuis le 1er juillet 2016, la compagnie nationale du Kenya propose trois vols par semaine entre sa base à Nairobi-Jomo Kenyatta et l’aéroport du Cap via Livingstone en Zambie, opérés en Embraer 190 pouvant accueillir 12 passagers en classe Affaires et 84 en Economie. Les départs sont programmés mercredi, vendredi et dimanche à 7h20 pour arriver à 9h30 en Zambie, en repartir à 10h20 et atterrir à 13h25 au Cap. Les vols retour quittent l’Afrique du Sud à 14h15 pour arriver à 17h10 à Livingstone, en repartir à 18h00 et se poser à 22h00 (durée de vol totale sept heures en moyenne). Kenya Airways est sans concurrence sur cet axe. Le directeur général de Kenya Airways Mbuvi Ngunze exprimait lors de l’annonce de cette route son plaisir à ajouter une nouvelle destination au réseau de la compagnie de l’alliance SkyTeam, « offrant deux villes touristiques en une route »: « nous continuons de relier le Kenya au monde et le monde au Kenya », ajoutait-il dans un communiqué. Kenya Airways dessert déjà en Afrique du Sud l’aéroport de Johannesburg, en concurrence avec South African Airways. La compagnie kenyane a annoncé au printemps son intention de supprimer 600 postes (dont les pilotes) et de réduire drastiquement sa flotte. Elle a en outre modifié son programme de vols, dans l’espoir d’améliorer de 20% les possibilités de correspondances pour ses voyageurs. Le gouvernement kényan, qui détient 29,8% de Kenya Airways, a aussi passé en revue les différents partenariats, notamment avec Air France-KLM qui en est aussi actionnaire à hauteur de 26,7 % ; un ancien de la branche cargo du groupe franco-néerlandais, Jan de Vegt, vient d’ailleurs d’être nommé Directeur des opérations. Mais des rumeurs parlent aussi d’un retour imminent dans le vert, suite notamment à la sous-location de ses avions chez d’autres compagnies (trois 777-300ER chez Turkish Airlines, deux 787-8 chez Oman Air), ou la vente de deux 777-200ER et d’une série de créneaux de vol à l’aéroport de Londres-Heathrow… Ce qui pourrait remettre en question la recherche d'investisseurs extérieurs déjà lancée.