L’étau se resserre suite à la clôture des offres le 4 juillet dernier... L’Etat aurait ainsi retenu deux candidats pour chacun des aéroports. Le groupe français Vinci est à chaque fois présent. L’Etat souhaiterait cependant lancer un troisième tour de table, selon des informations de La Tribune.

Parmi les candidats retenus pour la privatisation de l’aéroport de Nice Côte d’Azur, la Tribune cite Vinci et le groupe italien Atlantia, qui détient 96 % de l’aéroport de Rome. Vinci est à nouveau sur la liste pour l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry en compagnie cette fois du groupe australien Macquarie. « Les offres financières des deux candidats étrangers seraient légèrement supérieures à celle de Vinci, poursuit La Tribune, mais dans les deux cas, les collectivités locales placent le projet industriel du groupe français en tête. » L'Agence des participations de l'Etat (APE) aurait décidé de relancer les enchères et les candidats en lice ont jusqu’au 12 ou 13 juillet probablement pour refaire une offre.

Les précédentes enchères s’annonçaient déjà élevées, notamment de la part des sociétés étrangères. Cependant, Vinci porterait aussi un véritable projet de développement derrière l’achat purement comptable des 60 % de participations mises en vente par l’Etat, et aurait la préférence des collectivités locales.

Le pactole résultant de la cession des parts de l’Etat dans ces deux aéroports est estimé dans une fourchette de 2 à 3 milliards d’euros environ.