La compagnie aérienne Emirates Airlines a été invitée à effectuer la semaine prochaine un vol unique en Airbus A380 entre Dubaï et Chicago, afin d’y tester les installations dédiées au superjumbo. Le 19 juillet 2016, la compagnie des Emirats Arabes Unis remplacera l’habituel Boeing 777-300ER par un Airbus A380 sur sa rotation entre la base de Dubaï et l’aéroport de Chicago-O’Hare. L’A380, configuré pour accueillir 14 passagers en Première, 76 en classe Affaires et 399 en Economie, décollera à 9h40 pour arriver à 15h30, le vol retour quittant les Etats-Unis à 20h30 pour se poser le lendemain à 19h10. Emirates Airlines propose cette liaison tous les jours sans concurrence directe, Chicago étant également desservie par Etihad Airways et Qatar Airways. L’aéroport américain a invité la compagnie à ce « vol historique » pour tester la porte d’embarquement, les opérations et les « améliorations significatives de l’infrastructure » mises en œuvre pour accueillir l’A380. Chicago « nous a accueilli à bras ouverts depuis notre premier vol en 2014 », rappelle Rob Gurney, Senior VP pour les Amériques d’Emirates Airlines dans un communiqué, et ces deux dernières années « elle a transporté plus de 160.000 passagers entre O’Hare et Dubaï voire au-delà », que ce soit des voyageurs d’affaires ou des touristes ; mais aussi plus de 60.000 tonnes de fret, de quoi soutenir le tourisme, les affaires ainsi que les exportateurs. Une étude affirme que la contribution de la compagnie à l’économie locale est de 383 millions de dollars par an, de quoi soutenir 3000 emplois américains. Emirates Airlines a transporté plus de onze millions de passagers aux USA depuis le lancement de son premier vol vers New York en 2004. Outre l’aéroport JFK donc et Chicago, elle y dessert Washington, Boston, Orlando, Dallas, Houston, Seattle, San Francisco et Los Angeles, sans oublier la ligne Milan-New York et les vols cargo vers Atlanta et Columbus. Elle est aussi le premier opérateur au monde de l’Airbus A380, ayant mis en service 82 des 142 exemplaires commandés.