La grève des pilotes de la compagnie aérienne Aigle Azur entraine ce mardi l’annulation de seulement quatre vols entre Paris, Alger et Lisbonne. Les modifications de vols se poursuivent, le mouvement devant prendre fin jeudi soir. La compagnie française affiche ce 2 aout 2016 un programme de vol moins perturbé que depuis le début de la grève le 27 juillet, avec deux rotations annulées entre l’aéroport de Paris-Orly Sud et Alger (ZI221/ZI222) et Lisbonne (ZI309/ZI310). Aigle Azur affirme dans un communiqué que le mouvement lancé par la section Aigle Azur du SNPL (Syndicat National des Pilotes de Ligne) est « suivi à ce jour par 28% du Personnel Navigant Technique » : près de 90% des passagers auraient été transportés entre samedi et lundi soir. Les opérations resteront impactées jusqu’au 4 août inclus, la compagnie regrettant que « la grève soit maintenue sur l’une des périodes les plus chargées de l’année » et présentant « ses plus sincères excuses » à ses clients. Aigle Azur se dit aujourd’hui en mesure d’assurer « à ce stade près de 80% de ses vols » (38 vols affichés sans modification, y compris des rotations assurées par Orange2Fly, Maleth Aero et Air X), et continue à « déployer tous les efforts possibles, afin de trouver des solutions alternatives pour les vols annulés et limiter les désagréments occasionnés à ses clients ». Huit vols sont modifiés, soit avec des changements d’horaires soit avec des changements d’aéroport au départ ou à l’arrivée. C’est le cas pour les vols ZI241/ZI241 entre Orly et Tlemcen, ZI257/ZI258 entre Orly et Alger (déplacé vers Roissy 2D), ZI749/ZI750 entre Lyon et Alger, ZI756 entre Oran et Toulouse et ZI765 entre Lyon et Oran (des deux derniers opérés par Titan Airways). Quatre autres vols voient leurs passagers transférés vers des vols opérés par HiFly : ZI255 entre CDG et Alger (vers ZI257), ZI256 entre Alger et Orly (vers ZI258), ZI259 entre Orly et Alger (vers ZI257) et ZI260 entre Alger et Orly (vers ZI258). Rappelons que le Bureau Aigle Azur du (SNPL) a appelé à la grève pendant ces huit jours donc, ainsi que du 27 aout au 3 septembre inclus, pour protester contre l’impasse dans les négociations sur les conditions de travail.