Le fondateur de la compagnie aérienne low cost AirAsia Tony Fernandes recherche un partenaire en Chine, autant pour y lancer des routes intérieures que pour transporter les touristes vers et depuis l’étranger. La spécialiste malaisienne du vol pas cher a déjà lancé des filiales en Thaïlande, en Indonésie, aux Philippines, en Inde et au Japon (où après un premier échec les vols devraient reprendre en février prochain), sans oublier son activité long-courrier AirAsia X et ses déclinaisons basées dans les aéroports de Kuala Lumpur, Bangkok et Jakarta. Interrogé par CNBC le 17 aout 2016, son fondateur Tony Fernandes explique être désormais à la recherche d’un partenaire dans la deuxième économie mondiale. « Je crois qu’il a de fortes chances pour que cela arrive, mais attendons et nous verrons », explique-t-il, tout en prévenant que la recherche n’en est qu’à ses débuts – même si plusieurs candidats se seraient déjà déclarés. Il précise que sa vision d’une AirAsia China n’est pas seulement de transporter les Chinois vers les destinations touristiques de la région, le trafic dans l’autre sens étant tout aussi important : AirAsia propose déjà 17 destinations en Chine par l’ensemble de ses filiales, y compris les aéroports de Pékin, Guangzhou, Shanghai, Hong Kong et Macao mais aussi des villes « secondaires » comme Gulin, Nanchang ou Shantou. Et ces routes ont représenté l’année dernière près de 19% des revenus globaux du groupe. Tony Fernandes précise que c’est justement le marché des villes secondaires qui serait visé par la future filiale : « ce qui a été déjà développé ne nous intéresse pas (…) d’autant que nous sommes vraiment bons dans le développement de nouveaux marchés et de nouveau trafic, et dans l’ouverture de différentes régions chinoises», déclare-t-il. Reuters avait en outre rapporté le mois dernier que le groupe AirAsia envisageait d’entrer en bourse à Hong Kong. CNBC note au passage que la valeur de l’action d’AirAsia a progressé de 133,3% depuis le début de l’année.