Le syndicat VNV des pilotes de la compagnie aérienne low cost easyJet a lancé hier matin une nouvelle grève surprise à Amsterdam, réclamant comme lors des trois précédents arrêts de travail « une convention collective acceptable ». La spécialiste britannique du vol pas cher a de nouveau déclaré n’avoir été prévenue que quelques heures avant le début de la grève du 22 aout 2016 à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, où le mouvement a duré de 4h00 à midi. Sept rotations ont été annulées, à destination de Nice, Lyon, Genève, Malaga, Londres-Gatwick, Rome et Tel Aviv, une quinzaine d’autres vols étant affichés avec des retards. EasyJet explique dans un communiqué avoir été « informée tardivement par les membres du syndicat VNV d’une grève des pilotes à Amsterdam », et regrette cette grève « et les dommages que cela cause à nos passagers voyageant depuis et vers Amsterdam, alors que la proposition faite en vue d’un accord collectif a été considérablement améliorée ». La presse anglaise rapporte des propos plus amers, les pilotes « faisant grève pour le principe de faire grève » malgré les nouvelles propositions faite pendant le weekend avec des « retours positifs ». Comme lors des précédentes grèves surprises (14 juin, 1er aout, 11 aout), le syndicat VNV affirme que la direction d’easyJet « ne prend pas aux sérieux » les revendications des pilotes, qui réclament davantage de repos entre les vols, le maintien des revenus en cas de maladie et une meilleure pension de retraite. Le président du VNV Steven Verhagen a déjà prévu que le mouvement peut se poursuivre pendant des mois, jusqu’à l’obtention d’un accord équitable.