Il a fallu plusieurs pour « expulser » un rongeur de l’avion de la compagnie aérienne Air France, qui s’apprêtait à relier Bamako à Paris. Le vol est finalement parti avec 48 heures de retard. La probable souris repérée le 26 aout 2016 à bord d’un Airbus A340-300 de la compagnie nationale française a entrainé l’annulation du vol AF373 qui devait décoller de l’aéroport de Bamako-Modibo Keita à destination de Paris-CDG, avec un nombre inconnu de passagers à bord. Les heures passées à chasser le rongeur ont finit par dépasser la butée d’équipage, le temps au-delà duquel le personnel ne peut plus entamer un vol pour des raisons de fatigue, a précisé dans Le Point Christophe Paumier, un porte-parole d'Air France. Aucun autre avion n’étant disponible dans la capitale du Mali, et la concurrente Aigle Azur ne proposant des rotations sur cette ligne qu’en semaine, les passagers ont été logés vendredi soir dans plusieurs hôtels de la ville. En se présentant de nouveau à l’aéroport samedi, les passagers ont appris que leur départ était finalement repoussé à dimanche, cette fois pour « raison technique ». Air France explique dans un communiqué qu’elle « regrette les désagréments causés par ce retard important et rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité ». Les rongeurs sont effets amateurs de câbles et peuvent mettre en jeu l’intégrité de l’avion. Des procédures de dédommagement ont été lancées selon la compagnie. Le sort du rongeur fait apparemment l'objet de spéculations à Bamako.