Une coupure de courant à l’aéroport de Lagos samedi soir a forcé les compagnies aériennes telles qu’Air France ou KLM à procéder à l’embarquement des passagers à la lueur de torches, voire de téléphones portables. La situation est redevenue normale, tout comme à Vienne qui a également souffert de problèmes dimanche, avec plusieurs dizaines d’annulations de vol à la clé. L’aéroport de Lagos-Murtala Muhammed a subi le 27 aout 2016 une panne d’électricité générale, mise sur le compte d’une surcharge à 20h56 qui a affecté le terminal international, les trombes d’eau qui s’abattaient alors sur la capitale économique du Nigeria rendant toute réparation immédiate impossible. La presse locale a raconté comment les passagers d’Air France, KLM, British Airways, Virgin Atlantic, Lufthansa, Delta Air Lines ou ceux d’Arik Air partant vers les Etats-Unis, avaient passé les contrôles de sécurité puis à l’embarquement à la lueur de lampes électriques, voire de torche de smartphone. Dimanche matin, les voyageurs arrivant à Lagos n’avaient pas plus accès aux passerelles et ont donc dû être débarqués sur le tarmac. L’Autorité fédérale des aéroports du Nigeria (FAAN) affirme que la situation est redevenue normale à 10h50, « la normalité étant de mise dans toutes les zones affectées », et présente ses excuses aux voyageurs affectés tout en expliquant que la sécurité et la sûreté des aéroports reste sa première priorité. Un employé de compagnie aérienne voulant garder l’anonymat a expliqué que les problèmes d’électricité duraient des jours, particulièrement dans le terminal international, et qu’Air France et KLM avaient apporté des générateurs pour s’assurer du bon déroulement de leurs opérations. Mais Lagos n’est pas le seul aéroport à avoir souffert de problèmes techniques ce weekend : Austrian Airlines a été contrainte d’annuler une trentaine de vols dimanche après-midi à Vienne-Schwechat, tandis que des retards ou annulations ont affecté jusqu’en milieu de soirée la quasi-totalité des vols court- ou moyen-courrier des autres compagnies présentes dans la capitale autrichienne. En cause : une panne dans les transmissions de données entre les centres de contrôle aérien de Bruxelles et de Vienne, la possibilité d’une cyber-attaque étant écartée. La situation est redevenue normale lundi matin.