Les autorités américaines ont autorisés huit compagnies aériennes à lancer au total 20 vols quotidiens vers La Havane dès cet automne, le jour même où la low cost JetBlue Airways inaugurait le retour des liaisons directes régulières entre les Etats-Unis et Cuba. Comme prévu provisoirement en juillet dernier,  American Airlines se taille la part du lion dans les autorisations finalement accordées le 1er septembre 2016 par le gouvernement, avec 35 vols par semaine vers l’aéroport de La Havane-José Marti, soit quatre quotidiens au départ de Miami et un au départ de Charlotte. Sa rivale dans les Caraïbes JetBlue Airways peut mettre en place 27 rotations hebdomadaires (13 depuis Fort Lauderdale, 7 depuis Miami et 7 depuis New York-JFK). Delta Air Lines a droit à trois vols quotidiens vers la Havane (un chaque depuis New York-JFK, Atlanta et Miami), tandis que United Airlines n’obtient que huit vols par semaine (7 depuis Newark et un depuis Houston). La low cost Southwest Airlines pourra desservir la capitale cubaine deux fois par jour depuis Fort Lauderdale et une fois par jour depuis Tampa, Spirit Airlines se voyant attribuer deux rotations quotidiennes depuis Fort Lauderdale. Enfin Frontier Airlines pourra relier tous les jours Miami à La Havane, tandis qu’Alaska Airlines pourra voler avec la même fréquence entre Los Angeles et l’aéroport Jose Marti. Après plus de 50 sans liaisons aériennes directes pour cause d’embargo américain contre Cuba, les vols ont repris mercredi entre les Etats-Unis et la province cubaine avec l’inauguration par JetBlue Airways a inauguré mercredi une ligne entre Fort Lauderdale et Santa Clara. Les cinq autres compagnies autorisées à desservir les aéroports de province sont American Airlines, Frontier Airlines, Silver Airways, Southwest Airlines et Sun Country Airlines. Rappelons que seuls des vols charters entre les deux pays étaient jusque là autorisés ; et légalement parlant, les touristes sont toujours interdits de vol vers Cuba, des exceptions sont permises dans 12 cas seulement, allant de la visite aux familles aux voyages d’affaires en passant par les motifs religieux, culturels ou éducatifs. Mais depuis l’arrivée de Barack Obama au pouvoir, plus personne n’est poursuivi pour avoir enfreint les règles. Les voyages entre les Etats-Unis et Cuba ne deviendront entièrement libres qu’une fois l’embargo levé par le Congrès, une idée bloquée jusqu’à présent par la majorité républicaine.