Le syndicat de pilotes BALPA organise un vote parmi ses membres de la compagnie aérienne low cost easyJet, sur l’organisation d’une grève pendant les vacances d’octobre pour protester contre la fatigue. Aucune action ni date n’est cependant avancée. Après les Pays-Bas, au tour du Royaume Uni : la British Airlines Pilots Association (BALPA) a lancé d’ici le 21 septembre 2016 une consultation des pilotes de la spécialiste du vol pas cher basés en Grande Bretagne sur le principe d’une « action industrielle », estimant que leur fatigue « augmente d’année en année pour atteindre des niveaux insupportables ». Si le scrutin des quelque 2000 pilotes d’easyJet débouchait sur une demande de grève, ce serait sa première dans les aéroports britanniques. Mais le syndicat, qui se dit « forcé de prendre des mesures aussi extrêmes », s’est empressé de préciser que la suite à donner au scrutin n’a pas été décidée, toute mention d’une grève étant « fausse ». Il ne communiquera qu’une fois le résultat du vote connu. EasyJet a également tenté de rassurer les passagers, expliquant qu’aucune action n’est prévue à ce jour et qu’elle continuera avec le BALPA à « travailler ensemble pour trouver une solution aux questions soulevées », dans l’espoir d’en trouver une « mutuellement acceptable ». Et elle souligne que les heures de vol de ses pilotes sont fixées par l’aviation civile britannique. La low cost avait déjà fait face cet été à des mouvements de grogne de la part de ses pilotes basés à Amsterdam-Schiphol, mais leurs trois grèves surprises entre juin et aout portaient sur la demande plus générale d’une convention collective « acceptable ». Parmi les revendications du syndicat VNV figure cependant davantage de repos entre les heures de vol.