Air France et la majorité des compagnies aériennes de par le monde ont restreint l’utilisation du smartphone Samsung Galaxy Note 7 à bord de leurs avions, suite aux recommandations émises par l’AESA et la FAA vu les risques d’incendie de ses batteries au lithium-ion. Le flash info mis en ligne sur le site d’Air France précise que « suite à de récents incidents rapportés par Samsung concernant ses téléphones portables Samsung Galaxy Note 7 », il est demandé aux passagers qui en ont un de ne pas l’utiliser à bord (il doit rester éteint), de ne pas le mettre en charge (il ne doit être branché à aucune source d'énergie (ni à une batterie d'appoint, ni à une source d'alimentation à bord), et de ne pas le placer dans un bagage enregistré en soute. La FAA (Administration Fédérale de l'Aviation civile, USA) et l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne ont le 9 septembre 2016 publié des directives semblables (et non une interdiction) à l’encontre du Note 7, et les compagnies aériennes ont emboité le pas l’une après l’autre, par exemple KLM, Virgin Atlantic, SAS Scandinavian Airlines, Air Canada, American Airlines, Delta Air Lines, United Airlines, Emirates Airlines, Etihad Airways, Qatar Airways, Japan Airlines, Cathay Pacific, China Airlines, Qantas, Thai Airways ou Singapore Airlines – et bien sûr Korean Air. Samsung, qui recommande désormais de ne plus utiliser du tout le Note 7, a confirmé au moins 24 incidents sur certains modèles dont la batterie avait pris feu, lors de la charge ou en utilisation normale ; il a lancé une opération de rappel avec échange d’ici le 31 décembre – les ventes étant stoppées jusqu’à l’arrivée prévue le 19 septembre de nouveaux stocks équipés de batteries différentes. Outre la Corée du Sud et les USA, le Note 7 est déjà présent sur les étalages au Canada, à Taïwan, au Mexique, à Puerto Rico, en Australie, en Nouvelle Zélande, à Singapour et dans les Emirats Arabes Unis. Outre le fait que l’on peut douter de la volonté des passagers de mettre un smartphone de ce prix dans leur bagage en soute (les hoverboards et tous les appareils équipés de batterie au lithium-ion sont déjà interdits en soute), reste le problème de la mise en œuvre des mesures de précaution : difficile pour les contrôles de sécurité de repérer un Note 7 qui ressemble à tant d’autres, et pour les PNC de vérifier que les accrocs ne passent pas outre alors que le wifi devient de plus en plus présent dans les airs...