La compagnie low cost orange envisage de prendre une participation dans TUIfly basée en Allemagne afin qu'elle puisse obtenir des droits de trafic en Europe, même après la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne, a rapporté le magazine allemand Manager Magazin. Conséquence directe du Brexit, on savait déjà qu’easyJet cherchait un autre certificat de transporteur aérien (CTA) dans un pays européen (s’ajoutant à ceux qu’elle possède au Royaume-Uni et en Suisse), un Graal qui lui permettrait de continuer son activité de transporteur comme aujourd’hui, soit sans restrictions au sein de l’Union européenne. Les pourparlers informels se sont donc poursuivis depuis, la low cost orange ayant selon ses dernières révélations jeté son dévolu sur TUIfly dont le siège est à Hanovre. Les discussions ont même commencé « depuis un certain temps », a confirmé Martin Locher, pilote de TUIfly, lors d’une conférence de presse, et qui dispose en tant que représentant du personnel d'un siège au sein du conseil de surveillance du groupe. Ce dernier ajoute d’ailleurs que easyJet n’est pas la seule à s’intéresser à elle, car « une autre compagnie aérienne dans un pays européen en dehors de l'Allemagne » examinerait également une acquisition partielle ou totale. EasyJet n’a pas confirmé. TUIfly exploite une flotte de 41 Boeing 737 NG sur les routes de loisirs dans toute l'Europe. Elle est détenue à 100% par le géant du tourisme TUI Group qui possède encore Corsair International, Jetairfly, Thomson Airways, TUI Airlines Netherlands ou TUifly Nordic.