La compagnie aérienne Oman Air a confirmé avoir obtenu les créneaux de vol nécessaires pour passer cet hiver à un vol quotidien entre Mascate et Paris, mais en veut déjà un deuxième. Et elle envisage une nouvelle liaison vers Nice d’ici à deux ans. Après avoir ajouté au printemps une sixième rotation hebdomadaire entre sa base à Mascate et l’aéroport de Paris-CDG, la compagnie nationale du Sultanat d’Oman a confirmé le passage à un rythme quotidien dès le 30 octobre 2016, à bord de Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 18 passagers en classe Affaires et 249 en Economie. Presque comme annoncé en aout dernier, les départs seront alors programmés tous les jours à 14h20 pour arriver à 19h25, les vols retour quittant la France à 21h10 pour se poser le lendemain à 7h20 (durée de vol moyenne 7h35). Oman Air est sans concurrence directe sur cet axe, mais toutes les compagnies du Golfe desservent la capitale française. Le vice-président d’Oman Air Abdulrahman Al Busaidy a déclaré dans l’Echo Touristique être ravi de cette nouvelle qu’il attendait « depuis longtemps », et qui augmente de 29% par rapport à l’année dernière son offre vers et depuis la France. Si plus de voyageurs français sont attendus pour visiter le sultanat, le trafic en correspondance est évidemment visé : Oman Air dessert 45 destinations dont 14 en Inde, et lancera en décembre une nouvelle liaison vers Guangzhou.  ‎ Mais il précise dans la foulée que la compagnie ne compte pas s’arrêter là : il veut arriver à deux vols par jour vers Paris d’ici deux ans, un laps de temps qu’il veut aussi mettre à profit pour ouvrir une nouvelle liaison vers Nice-Côte d’Azur (où Emirates Airlines est présente, en attendant une éventuelle arrivée de Qatar Airways). Elle viserait en particulier à Nice un trafic « vers l’Afrique où nous nous développons ». Rappelons qu’Oman Air est déjà présente dans la province française via un accord interligne avec Air France. La compagnie opère à ce jour 45 avions, dont 27 Boeing 737 (-700, -800 et -900), quatre 787-8, quatre Airbus A330-200, six A330-300 et quatre Embraer 175. Son carnet de commandes comprend quatre 787-8 supplémentaires, dix 787-9 (dont le premier attendu d’ici la fin de l’année) et vingt 737 MAX.