Responsable d'une fausse alerte à la bombe qui avait cloué au sol jeudi dernier un Airbus A320 d'Aeroflot à l'aéroport de Genève-Cointrin, l'homme d'affaires de nationalité indienne a été condamné par la justice suisse de six mois de prison ferme pour «menaces alarmant la population». Pour rappel, le vol SU2381 d'Aeroflot devait décoller de Genève pour Moscou à 12h35 ce jeudi 13 octobre. L'appareil se trouvait en phase de décollage lorsque l'homme d'affaires s'était présenté au guichet de la compagnie annonçant qu'une bombe se trouvait dans l'appareil. En retard, il espérait retarder le décollage avec son mensonge afin de pouvoir monter dans l'avion. L’Airbus avait ainsi été stoppé au moment où il entamait le dernier virage avant d’atteindre la piste de décollage. Les 115 personnes à bord avaient été débarquées. Pendant plus de quatre heures, les démineurs de la police de Genève effectuaient alors une fouille minutieuse de l’Airbus russe et des bagages embarqués... sans rien trouver. Arrêté et interrogé, l'homme d'affaires a reconnu son acte, expliquant qu'il voulait absolument se rendre à Moscou pour une affaire importante. Cet été, une habitante d'Annecy a été condamnée par la justice française à six mois de prison, dont trois fermes, pour avoir aussi déclenché une fausse alerte à la bombe à l'aéroport de Genève-Cointrin. Elle voulait empêcher son mari de s'envoler en vacances avec sa maîtresse.