La compagnie aérienne Emirates Airlines a relancé dimanche sa liaison entre Dubaï et Conakry, deux ans après avoir suspendu les vols vers la Guinée pour cause d’épidémie du virus Ebola. Depuis le 30 octobre 2016, la compagnie des Emirats Arabes Unis propose quatre vols par semaine entre sa base de Dubaï et l’aéroport de Conakry-Gbessia, opérés en 777-300ER pouvant accueillir 8 passagers en Première, 42 en classe Affaires et 310 en Economie. Les départs sont programmés mardi, mercredi, vendredi et dimanche à 7h15 pour arriver à 13h30, les vols retour quittant la Guinée à 15h10 pour atterrir à 16h35 à Dakar, en repartir à 18h05 et se poser le lendemain à 7h35 à Dubaï. Emirates Airlines est sans concurrence dans la capitale guinéenne, où ses avions côtoient ceux d’Air France, Aigle Azur, Air Côte d’Ivoire, ASKY Airlines, Brussels Airlines, Royal Air Maroc et Mauritania Airlines - mais pas Turkish Airlines qui a annulé son retour en septembre. La compagnie expliquait en aout que cette réouverture de ligne « va de nouveau offrir aux voyageurs d’affaires et de loisirs en Guinée une connectivité globale, en particulier vers le Moyen-Orient, en Asie de l’ouest et en Extrême-Orient ». Les destinations clés de ces voyageurs sont selon elle Dubaï, l’Arabie Saoudite, la Chine, la Thaïlande, la Corée du Sud, l’Indonésie et l’Inde. Elle rappelle avoir inauguré les vols vers Conakry via Dakar au retour en octobre 2013 avec un Airbus A340-300, avant de la suspendre en aout 2014 « après un passage en revue de ses opérations » - en l’occurrence au cœur de la crise Ebola qui avait perturbé le trafic aérien en Afrique de l’Ouest pendant des mois. Ce retour en Guinée est accompagné par celui de SkyCargo avec le transport quotidien d’environ 20 tonnes de fret « pour des exportations clés telles que les produits de la pêche, fruits et légumes ou textiles et les importations de téléphones portables, de produits pharmaceutiques et d’équipement minier ».