Les pilotes basés en Grande Bretagne de la compagnie aérienne low cost easyJet ont renoncé à leur menace de grève, les membres du syndicat BALPA ayant voté en majorité en faveur des propositions présentées par la direction pour lutter contre la fatigue. Dans un communiqué du 1er novembre 2016, le syndicat des pilotes de lignes de la spécialiste britannique du vol pas cher annonce que ses membres « ont voté à 68% en faveur des dernières propositions » présentées par la direction. Ce qui « met fin à une potentielle grève », souligne le BALPA qui va cependant « travailler étroitement avec easyJet pour s’assurer que l’accord apporte réellement une amélioration des conditions de travail des pilotes ». Pour son secrétaire général Brian Strutton, il s’agit d’une « issue heureuse » pour le syndicat comme pour la low cost, le fait d’arriver à un accord satisfaisant la majorité des pilotes « étant la preuve de son éthique d’engagement professionnel ». En septembre dernier, une écrasante majorité de ces quelque 2000 pilotes d’easyJet basés en Grande-Bretagne avait voté en faveur d’une grève cet automne, pour protester contre la fatigue : 96% des pilotes basés dans les aéroports du Royaume Uni s’était prononcé pour ce principe avec un taux de participation de 88%, mais aucune date d’arrêt de travail n’avait été fixée (cela aurait été la première grève de ce type dans le pays depuis la création d’easyJet en 1995). La low cost a déjà fait face l’été dernier à des mouvements de grogne de la part de ses pilotes basés à Amsterdam-Schiphol, mais leurs trois grèves surprises entre juin et aout portaient sur la demande plus générale d’une convention collective « acceptable » (tout en incluant davantage de repos entre les heures de vol).