La compagnie aérienne Thai Airways va relier Bangkok à Rome et Milan en partie en Airbus A350-900 jusqu’à la fin février 2017, l’Australie ne voulant toujours pas du nouvel appareil à Melbourne. La liaison de la compagnie nationale thaïlandaise entre sa base à Bangkok-Suvarnabhumi et l’aéroport de Rome-Fiumicino sera opérée du 16 novembre 2016 au 27 février 2017 en A350-900, configuré pour accueillir 32 passagers en classe Affaires et 289 en Economie. Il sera déployé à la place d’un Boeing 777-200ER (30+262) sur les cinq rotations hebdomadaires, avec départ tous les jours sauf jeudi et samedi à 0h01 (arrivée à 5h55) et retour de la capitale italienne à 13h30 (arrivée le lendemain à 6h05). Entre Bangkok et Milan-Malpensa du 17 novembre 2016 au 28 février 2017, Thai Airways trois des cinq vols par semaine seront opérés en A350 au lieu d’un 747-400 (10+40+325). Ces vols quittent la Thaïlande tous les jours sauf vendredi et dimanche à 0h35 pour arriver à 7h10, et repartent d’Italie à 13h05 pour se poser le lendemain à 5h55. Thai Airways est sans concurrence sur ces deux axes, mais propose en partage de codes avec Alitalia des liaisons entre les deux hubs italiens de cette dernière. Cette modification du déploiement des A350 entrainera selon Airlineroute l’arrêt des vols en A350 vers Dubaï dès le 15 novembre. Elle dispose aujourd’hui de deux des quatorze A350-900 commandés ; cinq autres seront livrés entre mars et septembre de l’année prochaine, pour être « probablement » déployé de façon régulière vers l’Europe. Rappelons que le retard de certification des A350-900 thaïlandais est dû officieusement à un « manque de familiarité » avec l’appareil, principalement sur des « problèmes de navigabilité » (airworthiness). Une raison peu crédible puisque l’Australie accueille déjà les A350-900 de Qatar Airways (à Adelaïde) et Singapore Airlines (à Melbourne justement), celui de Cathay Pacific étant attendu à Melbourne en février prochain. Mais il est vrai que les pays d’origine de ces avions ne sont pas classés en catégorie II par la FAA, ou victime d’un « red flag » de lOACI. Le président de Thai Airways a également souligné que ce même processus avait été beaucoup plus rapide dans le cas de son 787-8 Dreamliner en 2014 (un appareil également commandé par Qantas, contrairement à l’A350 qui n’a pas trouvé preneur en Australie à ce jour).