Le Groupe ADP va financer l’installation d’une centaine de bornes Parafe pour le contrôle automatisé des passeports, espérant régler le problème des files d’attentes aux guichets de la police de l’air. Le PDG du gestionnaire des aéroports de Paris-CDG et Orly Augustin de Romanet a annoncé lors d’une conférence de presse le 16 novembre 2016 le déploiement au printemps d’une nouvelle génération de portillons automatiques dans le courant du premier semestre de l’année prochaine, les tests devant débuter en décembre à Roissy. Il explique dans Les Echos que « depuis le début de l'année, les temps d'attente de plus de 30 minutes ont été multipliés par vingt » au contrôle des passeports, faute de personnel de la Police de l’Air et des Frontières (PAF) mais aussi du  nombre limité et des pannes fréquentes des sas Parafe actuels – qui sont de plus réservés aux passagers français détenteurs d’un passeport biométrique. Ayant attendu en vain un financement de l’Etat, le groupe a décidé de financer tout seul l’installation des ces bornes et lancé son propre appel d’offre, remporté selon le site économique par Gemalto. Les nouvelles bornes doivent cependant être validées par les autorités, en particulier le principe de la reconnaissance faciale de la photo du passeport – alors que la règlementation actuelle ne reconnait que les empreintes digitales. Utilisables par les détenteurs français de passeport biométrique, ces bornes auront pour avantage selon Les Echos de pouvoir être accessibles aux ressortissants de l’Union européenne, « à l'instar de ce qui se fait déjà dans d'autres grands aéroports européens comme Londres-Heathrow ». Le PDG du Groupe ADP espère que cette mesure permettra d’améliorer l’image de Roissy auprès des passagers, dans la ligne de la campagne « Paris vous aime » lancée au printemps. air-journal_parafe