La compagnie aérienne Air France propose désormais une nouvelle grille tarifaire en classe Economie, avec des niveaux Light, Standard et Flex harmonisés avec ceux de KLM. Les vols entre la France et les aéroports d’Europe, d’Afrique du nord et d’Israël sont concernés par la nouvelle offre de la compagnie nationale française mise en place le 8 novembre 2016. Proposée en permanence à la réservation, cette offre comprend trois niveaux, les prestations en vol restant inchangées. Le tarif Light ne comprend aucune bagage en soute ni possibilité de changement, le Standard ajoute un bagage enregistré et le changement payant de la réservation ; et le Flex permet des changements et remboursements illimités sans frais, inclut le service SkyPriority et permet au passager de prendre un vol plus tôt. Air France met en avant des prix fixes pour passer d’un niveau à l’autre : 40 euros du Light au Standard, et 120 euros du Standard au Flex. Après les nouvelles cabines moyen-courrier dévoilées l’année dernière, Air France espère que cette refonte tarifaire aidera à la reconquête d’un secteur déficitaire depuis bien longtemps, surtout face aux low cost : les passagers loisirs trouveront des prix d’appel très bas, à l’instar de ce que propose la filiale régionale HOP!, tandis que les voyageurs d’affaires y gagneront avec un tarif Flex « 30 à 35% moins cher » que l’offre précédente selon Zoran Jelkic, directeur général du marché France interrogé par Tour Hebdo. Il évoque la « reconquête » nécessaire du moyen-courrier et le « vrai choix » désormais proposé aux passagers de la compagnie de l’alliance SkyTeam – dont l’offre commerciale est désormais presque calquée sur celle de sa sœur KLM, ce qui devrait renforcer l’attractivité des correspondances à l’intérieur du groupe. Rappelons que le nouveau plan stratégique de Jean-Marc Janaillac, Trust Together, prévoit de n’avoir plus que deux marques commerciales sur le point-à-point dans l’hexagone à partir de l’année prochaine : HOP! et la low cost Transavia. Et que la nouvelle filiale à bas coûts, le projet Boost, aura également un rôle sur le moyen-courrier au départ de Paris-CDG à compter de l’hiver prochain.