MasterCard a noué un partenariat avec Air Indemnité, inventeur et leader en France des services d’indemnisation des passagers aériens.

« Face à l’augmentation de la sinistralité sur le trafic aérien, et partant du constat que de plus en plus de passagers sont en droit de prétendre à une indemnisation mais ne connaissent pas leurs droits, les deux acteurs annoncent ce partenariat pour que les banques puissent proposer à leurs clients un service à forte valeur ajoutée », indique le communiqué d’Air Indemnité. Air Indemnité met donc l’ensemble de ses ressources humaines et compétences juridiques au service de MasterCard pour accompagner les titulaires des cartes éligibles dans leurs démarches d’indemnisation auprès des compagnies aériennes.

Pour rappel, conformément au règlement européen (CE) n°261/2004 et à la jurisprudence, les passagers victimes d’une annulation, d’un retard de vol, d’un surbooking ou d’une correspondance manquée peuvent prétendre, sous certaines conditions, à une compensation financière de la part de la compagnie aérienne. Ainsi, en cas d’annulation de vol, de retard supérieur à 3h, de correspondance manquée ou de surbooking, le  passager est susceptible d’obtenir de sa compagnie aérienne une indemnisation dans les conditions suivantes : 250 euros pour les vols inférieurs à 1500 km, 400 euros pour les vols compris entre 1500 et 3500 km et 600 euros pour les autres vols supérieurs à 3500 km (à l’exception des vols intracommunautaires où l’indemnité est limitée à 400 euros). Un certain nombre de conditions prévues par la règlementation peuvent néanmoins exonérer la compagnie aérienne de toute indemnisation du passager. A titre d’exemples : une grève du contrôle aérien, une fermeture de l’espace aérien en raison de l’instabilité politique de la zone ou de mauvaises conditions climatiques.

Environ 2 % des vols annuels sont éligibles à l’indemnisation, soit 3 millions de passagers concernés par an. Dans les faits, selon la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), 71 % des passagers français déclarent ne pas connaître leurs droits en cas d’annulation, de retard ou de surbooking et seuls 5 à 10 % des passagers qui pourraient prétendre à une indemnisation font les démarches pour l’obtenir.

Depuis sa création en 2007, Air Indemnité a répondu a plus de 100 000 demandes de passagers aériens, qu’ils soient voyageurs professionnels ou de loisirs, dont 60 000 sur la seule année 2015.