La compagnie aérienne Air India ne recevra ses deux premiers Airbus A320neo que le mois prochain, en raison de problèmes non détaillés avec les moteurs. En Afrique du Sud, Airlink va prendre des Embraer en leasing En Inde, la société de leasing ALAFCO a expliqué à la compagnie nationale indienne que la livraison des deux monocouloirs remotorisés avait été repoussée à février « pour des raisons de moteurs non spécifiées », a déclaré le PDG Ashwani LOhani dans un entretien au quotidien Indian Express. Air India a choisi les CFM International LEAP-1A pour équiper les quatorze A320neo concernés par le contrat de leasing signé lors du salon India Aviation à Hyderabad le 15 mars 2016. Elle doit recevoir trois A320neo d’ici la fin de premier trimestre, trois autres en 2017, six en 2018 et les deux derniers l’année suivante. Ils seront tous déployés sur les liaisons intérieures, où ils croiseront probablement ceux déjà mis en service par ses rivales low cost IndiGo et GoAir. Airlink sera compagnie de lancement en Afrique du Sud des E-Jets d’Embraer, après avoir signé un contrat de location avec sa filiale ECC Leasing pour trois E170 et deux E190 livrables d’ici la fin du premier semestre 2017. Le CEO d’Airlink Rodger Foster précise dans un communiqué que huit autres E190 seront acquis ultérieurement « sur le marché », dans le cadre de « la stratégie de croissance et de modernisation » d’Airlink, chez qui les E-Jets remplaceront des Avro RJ85 configurés en une ou deux classes (83 sièges). La compagnie basée à l’aéroport de Johannesburg-OR Tambo a déjà mis en service 18 des 20 appareils de la famille ERJ attendus (ERJ135, ERJ140 et ERJ145 de 37 à 48 places), elle devrait en opérer au total 30 à la fin de l’année. « Les caractéristiques de performance exceptionnelles de la famille E-Jet permettront à Airlink de fonctionner dans l’environnement difficile de la région, y compris les opérations à courte distance et les opérations "chaudes et élevées" », précise le dirigeant ; la capacité ETOPS de l'E190 offre en outre à la compagnie « de nouvelles opportunités de marché pour répondre à des destinations isolées qui étaient auparavant hors de notre portée, et dans certains cas qui n'ont jamais eu le privilège de services aériens réguliers fiables ».