L'aéroport d’Amsterdam-Schiphol a commencé avec la compagnie aérienne KLM Royal Dutch à tester l'embarquement biométrique, un embarquement « à une seule étape » ne nécessitant ni carte d'embarquement ni passeport. La compagnie nationale néerlandaise explique dans un communiqué du 7 février que les passagers peuvent désormais embarquer à bord de leur avion « rapidement et facilement », en utilisant une porte spéciale qui reconnaît les passagers par leurs visages. KLM et Schiphol veulent ainsi étudier la technologie de reconnaissance faciale : la vitesse du système, mais aussi sa fiabilité et « sa convivialité ». Ils examineront également le processus d'embarquement et l'expérience des passagers, avec pour but ultime de rendre le processus d'embarquement aussi rapide et facile que possible pour les voyageurs. La période d'essai sera d'au moins trois mois. Cet embarquement avec reconnaissance faciale ne sera testé que sur une porte d’embarquement « spécialement sélectionnée » à Schiphol. Il exigera que les passagers s'inscrivent préalablement dans la zone d'attente près de la porte, à un kiosque d'enregistrement spécial où du personnel de KLM sera présent. Cette inscription consiste à scanner le passeport, la carte d'embarquement et le visage du passager. Afin de protéger la vie privée des clients, KLM assure que leurs données seront utilisées uniquement pour le test. Après l'embarquement, toutes les données personnelles seront effacées ; et toutes les données stockées dans le kiosque d'enregistrement sont effacées au bout de dix heures. L’aéroport d’Amsterdam-Schiphol et ses partenaires « travaillent constamment à développer des innovations et à créer des moyens intelligents d'améliorer la facilité de déplacement, la vitesse et les processus aéroportuaires ». Il vise à devenir "Leading Digital Airport" en 2018, et ce test de reconnaissance faciale « est juste une étape dans cette direction ». Au cours des deux dernières années, la collaboration de l'aéroport avec KLM et les autorités gouvernementales a abouti à l'introduction du « tout premier scan de sécurité » pour les passagers, l'équipage et le personnel, ainsi que de la nouvelle Security Lane en 2015. Un autre test est d’ailleurs en cours, portant cette fois sur le scan des bagages qui permet aux passagers de laisser leurs ordinateurs portables et les liquides dans leurs sacs. Dans le futur, d'autres technologies novatrices seront testées régulièrement et, si elles sont confirmées, seront mises à profit.