Air Transat annonce la mise au point d’un nouveau carburant à base d’eau d’érable. Fruit de huit années de recherche et de développement, ce nouveau kérosène bio et 100 % compatible avec les différentes flottes de la planète « risque fort de révolutionner le monde de l’aviation », estime la compagnie canadienne.

Le Brésil, l’a bien compris. Il est essentiel de s’ appuyer sur ses ressources premières si l’on veut pérenniser son développement. En exploitant ses champs de canne à sucre dont il est le premier producteur au monde, le plus grand pays d’Amérique du sud est naturellement devenu le premier producteur mondial d’éthanol, qui aujourd’hui commence à intéresser nombre de compagnies aériennes, soucieuses de diminuer autant que possible leurs émissions de CO2 avec un kérosène propre et ainsi sauvegarder notre planète pour nos descendants.

S’appuyant sur ce principe essentiel, Air Transat, dont « l’innovation et le développement durable constituent des préoccupations centrales » selon ses termes, a développé un nouveau carburant :  à base d’eau d’érable, un nectar produit en grande quantité au Canada. « Grâce à un procédé d’électrolyse exclusif tenu secret, Air Transat a trouvé la formule pour élaborer un kérosène de synthèse grâce aux hydrocarbures contenus en grande quantité dans l’eau d’érable. Traité de manière bien spécifique, cette dernière devient ainsi une source d’énergie renouvelable et responsable, 100% naturelle et 100% compatible avec sa flotte », détaille Air Transat.

Le procédé pourrait même être doublement avantageux car cette combustion de l’eau d’érable produira inévitablement le fameux sirop d’érable, qu’il va falloir écouler en grosses quantités. Les employés d’Air Transat seront donc invités à participer à consommer ce sirop d’érable récolté -ce qui ne serait pas pour leur déplaire. Les bonbonnes d’eau de la compagnie seront même désormais remplies du doux breuvage, promet Air Transat.