La compagnie aérienne Emirates Airlines déploiera de nouveau en juillet un Airbus A380 bi-classe de 615 sièges entre Dubaï et Paris, sur le premier des trois vols quotidiens. C’est la seule façon pour elle d’augmenter ses capacités en France, faute d’obtenir des créneaux de vol supplémentaires - un problème inexistant en Australie où un 3e vol quotidien est annoncé vers Brisbane. Comme l’annonçait hier La Tribune, la compagnie des Emirats Arabes Unis renforce ses capacités vers l’hexagone du 1er juillet au 28 octobre 2017 : le premier des trois vols quotidiens entre sa base à Dubaï et l’aéroport de Paris-CDG sera opéré en A380 configuré pour accueillir 58 passagers en classe Affaires et 557 en Economie, soit 615 sièges. Selon le site de réservation d'Emirates, il décollera tous les jours sauf mardi à 11h25 pour arriver à 20h00, et repartira de Dubaï à 4h05 pour se poser à 9h25. Les deux autres départs quotidiens de Paris (à 15h35 et 21h50) garderont eux l’aménagement habituel avec 14 passagers en Première, 76 en classe Affaires et 429 en Economie (519 places). Emirates Airlines va déjà au 1er juillet augmenter ses capacités vers Nice-Côte d’Azur, remplaçant son Boeing 777-300ER tous les jours par un A380 tri-classes – soit une augmentation de capacité de 44% sur cette ligne. La Tribune a calculé qu’au total ces changements d’avions permettront à la compagnie émiratie d’augmenter de 13% sa capacité vers la France cet été, faute d’obtenir des droits de trafic supplémentaires ; des sources expliquent au site économique que les blocages aux EAU sur un accord de ciel ouvert avec Bruxelles viendraient plus d’Abou Dhabi (où est basée Etihad Airways) que de Dubaï.  Les premiers A380 bi-classes avaient été livrés à Emirates Airlines en novembre 2015, et avaient initialement été déployés vers Bangkok et Copenhague ; depuis, ils se sont posés entres autres à Paris-CDG (à plusieurs reprises en juillet dernier), Barcelone, Londres-Gatwick, Manchester, Kuala Lumpur, Shanghai ou dans l’île Maurice. En attendant, Emirates Airlines n’a pas de problème de droits de trafic avec un autre pays, l’Australie : à compter du 1er décembre, elle proposera un deuxième vol quotidien direct entre Dubaï et l’aéroport de Brisbane, opéré en 777-200LR pouvant accueillir 8 passagers en Première, 42 en classe Affaires et 216 en Economie. Il décollera à 22h00 pour arriver le lendemain à 18h15 (durée de vol 14 heures et 15 minutes), et repartira à 22h25 pour se poser le lendemain à 7h00. Cette rotation s’ajoutera à celle déjà opérée en A380 (départ à 10h25, retour à 20h45), avec continuation vers Auckland, et à celle via Singapour en 777-300ER (départ à 2h35, retour le surlendemain à 2h35 – 16h20 de vol en moyenne). Emirates Airlines est en concurrence indirecte sur cette route avec Etihad Airways. Cette nouvelle rotation portera à 84 le nombre de vols effectués chaque semaine vers l’Australie par Emirates Airlines (et à 98 en comptant ceux proposés en partage de codes par Qantas). Elle y dessert également à Sydney, Adélaïde, Perth et Melbourne (où elle vient d’annoncer le passage à trois vols quotidiens en A380 au printemps 2018).