La compagnie aérienne Qeshm Air inaugurera mardi prochain une nouvelle liaison entre Téhéran et Bruxelles, la première entre les capitales iranienne et belge. A partir du 27 juin 2017, la compagnie privée iranienne proposera un vol tous les mardis entre Téhéran-Imam Khomeiny et l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, opéré en Airbus A319-100 pouvant accueillir 132 passagers. Le communiqué du gestionnaire de l’aéroport ne mentionne comme horaires qu’une arrivée à 9h10, le vol retour décollant « deux heures plus tard » (le site de la compagnie est en persan, désolé). Qeshm Air sera sans concurrence sur cette route. Brussels Airport et Qeshm Air étaient « depuis quelque temps déjà en pourparlers en vue de la mise sur pied d’une liaison directe susceptible de stimuler le tourisme dans les deux pays et de renforcer les liens économiques entre les deux pays ». Le gestionnaire souligne que la liaison hebdomadaire entre la Belgique et l’Iran, « pays fermé au reste du monde jusqu’à tout récemment, génère de réelles opportunités de collaboration pour les entreprises dans notre pays et en Iran et offre aux Belges la possibilité de découvrir la riche histoire et la remarquable culture de l’Iran. Inversement, les habitants de l’Iran ont désormais la possibilité de se rendre au cœur de l’Europe et d’en découvrir les multiples facettes ». Selon Aviation Iran, des négociations seraient en cours avec Brussels Airlines sur un éventuel partage de codes. Qeshm Air avait reçu en novembre dernier sa licence TCO (third country operator) de l’EASA, annonçant dans la foulée cinq toutes vers l’Europe dont un Tabriz – Hambourg ; Bruxelles donc et Paris, Stockholm Amsterdam et Cologne faisaient alors partie des destinations envisagées.  La compagnie basée dans l’île de Qeshm a pris posession de son premier A319 d’occasion en mars, deux autres étant attendus ces prochains mois ; elle opère également aujourd’hui deux A320 et quatre A300-600, plus cinq Avro RJ85 et RJ100 et huit Fokker F50 et F100. Le CEO Mahmoud Shekarab expliquait l’automne dernier à Arabian Aerospace qu’il envisageait de prendre en leasing des gros porteurs « du genre de l’A330 », si possible des appareils âgés d’environ six à huit ans avec des contrats de locations courant sur une décennie.