La grève des avitailleurs sur l’aéroport Aimé Césaire de Martinique oblige les compagnies aériennes desservant ces aéroports à faire le plein de carburant en Guadeloupe ou à la Barbade.

Depuis le mercredi 9 août et en période forte affluence, la grève des avitailleurs du GPAF (Groupement Pétrolier de l'Aéroport) de Martinique contraint les compagnies aériennes à trouver d’autres points d’approvisionnement en carburant que celui de l'aéroport de Fort-de-France. Pas d’évolutions à prévoir pour celles-là avant la réunion du lundi 14 août à 14h30 entre le personnel du GPAF (Groupement pétrolier de l'aéroport) et la direction de l’aéroport martiniquais. Les revendications portent sur le management de la direction et certaines conditions de travail. Les travailleurs souhaitent enfin le maintien des acquis sociaux et l'embauche de deux salariés afin d'assouplir leur planning.

France info Martinique indique que la plateforme GPAP du Pole Caraïbes de Guadeloupe pourrait suivre le mouvement de contestation le 16 août prochain, les syndicats ayant déjà effectué un débrayage vendredi 11 août, en guise d’avertissement, et ce pour des revendications similaires.

Dans un communiqué publié vendredi, Air Caraïbes indique que le mouvement de grève ne permettait pas « de réunir les conditions d'exploitation fiables et acceptables, et ce dans l'intérêt premier des passagers ». Elle attend des pouvoirs publics et de l’aéroport « que soient prises les mesures nécessaires à la régularité des vols essentiels à la desserte de continuité territoriale vers et depuis les départements de l’outre-mer ».

Outre Air Caraïbes, l’aéroport Aimé Césaire de Fort-de-France accueille cet été les compagnies  Air France, Corsair International, XL Airways, Air Canada Rouge,  American Airlines ou encore Air Antilles Express pour les dessertes régionales.