La compagnie aérienne Iberia lancera au printemps une nouvelle liaison entre Madrid et San Francisco, et une autre à l’automne vers Managua au Nicaragua. Tokyo bénéficiera de fréquences supplémentaires, et Tel Aviv d’un Airbus A330. Du 25 avril au 28 septembre 2018, la compagnie nationale espagnole proposera trois vols par semaine entre sa base à Madrid-Barajas Adolfo Suarez et l’aéroport de San Francisco, opérés en Airbus A330-200 pouvant accueillir 19 passagers en classe Affaires et 269 en Economie ; Les départs sont programmés lundi, mercredi et vendredi à 12h25 pour arriver à 16h00, les vols retour quittant la Californie à 18h00 pour atterrir le lendemain à 14h15. Iberia sera sans concurrence sur cette route, sa sixième vers les Etats-Unis où elle dessert déjà Boston, Chicago, Los Angeles, Miami et New York-JFK. La filiale du groupe IAG et membre de l’alliance Oneworld lancera d’autre part le 1er octobre 2018 une nouvelle liaison entre Madrid et l’aéroport de Managua-Augusto C. Sandino. L’A330-200 décollera lundi, mercredi et vendredi à 12h25 pour arriver à 15h40 à Guatemala City-La Aurora, et repartira du Guatemala à 17h10 pour arriver à 18h30; le vol retour quittera le Nicaragua à 19h45 et se posera le lendemain à 14h15 après un vol direct. Pas de concurrence là non plus pour Iberia, qui fait du coup passer de quatre à sept rotations hebdomadaires sa desserte de la capitale du Guatemala. Managua était déjà desservi via Miami grâce à ses partages de codes avec American Airlines et Copa Airlines. Un an après avoir inauguré sa liaison vers Tokyo-Narita, Iberia a annoncé hier qu’elle passera de trois à cinq vols par semaine vers la capitale du Japon à compter du 20 octobre 2018, sous réserve d’approbations gouvernementales. Et dès avril prochain, elle déploiera tous les jours vers Tel Aviv-Ben Gurion un A330-200 « plus grand et bien mieux équipés », en particulier avec la présence de sièges-lits en classe Affaires ou l’a connexion wifi. Selon son président Luis Gallego, « pour une année de plus, notre ‘Plan de Futuro’ et les efforts et l'engagement de chacun nous permettent d'ouvrir de nouvelles routes. Les conserver, et continuer à pénétrer de nouveaux marchés, dépendront de notre capacité à accroître encore notre compétitivité et à continuer à améliorer le service à nos clients ». Le plan de restructuration de la compagnie espagnole « porte désormais ses fruits », la réduction des coûts, la hausse de productivité, le renouvellement de la flotte long-courrier et des produits, et de nouvelles stratégies commerciales permettant à Iberia « de se battre avantageusement sur ce qui fut des marchés non rentables », ajoute le dirigeant.