Ce dimanche 28 janvier, à Addis Abeba en Ethiopie, l’Union africaine (UA) lance le Marché unique africain du transport aérien (SAATM) en marge de la 30ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA), qui se déroule du 25 au 28 janvier 2018.

La création d’un marché unique du transport aérien africain bénéficiera énormément aux compagnies aériennes africaines, ont fait savoir les différents membres. Son lancement intervient près de vingt après l’adoption en 1999 de l’accord de Yamoussoukro pour un ciel ouvert. A l’époque, 44 pays africains (sur un total de 55) s’étaient mis d’accord cinq grands principes, parmi lesquels le respect des normes internationales de sécurité et l’exercice de cinquième liberté, laquelle autorise toute compagnie aérienne originaire d’un pays signataire à transporter des passagers entre deux destinations au sein de ce ciel ouvert. mais de nombreux pays avaient refusé de signer l’accord.

Aujourd’hui, le marché unique africain rassemble donc seulement 23 pays, dont le Bénin, Burkina Faso, Botswana, Cap-Vert, République du Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Ethiopie, Gabon, Ghana, Guinée Conakry, Kenya, Liberia, Mali, Mozambique, Nigéria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud, Swaziland, Togo et Zimbabwe. Ces États membres ont été invités à mettre en œuvre un certain nombre d’étapes clés pour assurer la pleine mise en œuvre de l’accord de Yamoussoukro, condition initiale à la mise en place du marché unique. Un certain nombre d’États africains restants adoptent cet accord uniquement dans le cadre d’accords bilatéraux sur les services aériens.

Les États qui ont signé l’engagement solennel offrent un espace de marché unique pour le transport aérien, en termes de volumes de trafic et d’infrastructures aéroportuaires, et les compagnies aériennes dans les 23 pays représentent plus de 80% du trafic intra-africain.