La compagnie aérienne Air Niugini a commandé quatre Boeing 737 MAX 8 jeudi au Salon de Singapour. Parmi les rares annonces de cette édition, on retiendra aussi les 20 Mitsubishi MRJ faisant l’objet d’une lettre d’intention de la société de leasing Aerolease Aviation. [caption id="attachment_158267" align="alignleft" width="160"]@Andrew-Thomas @Andrew-Thomas[/caption] Le contrat pour quatre Boeing 737 MAX 8 signé le 18 février 2016 par la compagnie nationale de Papouasie-Nouvelle Guinée, basée à l’aéroport de Port Moresby, a une valeur de 425 millions de dollars aux prix catalogue, les livraisons étant annoncées pour 2020. Selon le président d’Air Niugini Frederick Reiher, son pays « ne ressemble à aucun autre endroit sur terre et les 737 MAX nous permettront de le relier au reste du monde de manière économique et efficace ». Cette commande était auparavant comptabilisée parmi les clients anonymes, précise Boeing dans un communiqué. Air Niugini opère déjà deux 737-800, un 737-700 et deux 767-300ER, ainsi que dix Bombardier Dash-8 et dix Fokker 70 et 100, sur un réseau de 25 destinations intérieures et 11 internationales (Brisbane, Cairns, Sydney, Singapour, Bali, Manille, Hong Kong, Tokyo, Fidji, le Vanuatu et les îles Solomon. air-journal_Mitsubishi MRJ90 volL’édition 2016 reste mesurée en termes de commandes fermes, mais la société de leasing américaine Aerolease Avaition a signé mardi une lettre d’intention portant sur dix commandes fermes de Mitsubishi MRJ90 plus dix en option ; les livraisons sont attendues à partir de 2018 (année d’entrée en service de l’appareil chez ANA). C’est la première fois qu’un loueur s’intéresse au nouvel avion japonais : un point souligné par le président de Mitsubishi Aircraft Corporation Hiromichi Morimoto qui se dit convaincu de la valeur de ses avions en tant qu’actif pour les sociétés de leasing. Le programme MRJ a accumulé à ce jour 407 commandes (213 fermes), celles d’Aerolease devant s’y ajouter une fois le contrat finalisé. Mitsubishi évalue à 5000 avions régionaux la demande mondiale d’ici 20 ans ; Embraer pense que la région Asie-Pacifique aura besoin à elle seule de 1570 avions de 70 à 130 places pendant cette même période, soit un quart de la demande mondiale (6350).