Le gouvernement australien a annoncé ce matin que les deux débris d’avion retrouvés au Mozambique ce mois-ci proviennent « très probablement » du vol MH370 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord lors d’un vol entre Kuala Lumpur et Pékin. Une autre pièce a été retrouvée mardi en Afrique du Sud. Dans un communiqué du 24 mars 2016, le ministre des transports australien Darren Chester a déclaré que l’examen des deux débris, l’un retrouvé le 29 février et l’autre révélé dix jours plus tard, était désormais terminé. L’analyse de l’équipe malaisienne en charge de l’enquête, la première a les avoir reçus, a conclu que les morceaux « sont semblables à des panneaux de Boeing 777 » tels que le 777-200ER de Malaysia Airlines, dont on n’a toujours pas retrouvé l’épave. Ils proviennent « de façon quasiment certaine du vol MH370 », a souligné le ministre, avant de appeler que l’endroit où ils ont été retrouvés est « cohérent avec la modélisation des courants marins » et renforce la certitude que l’appareil se trouve bien dans le sud de l’Océan Indien. Il y a encore « 25.000 kilomètres carrés de fonds marins à passer au crible », a ajouté le ministre (95.000 km² l’ont déjà été), « et nous restons concentrés sur la poursuite de cette tâche, avec le même espoir que l’appareil sera retrouvé ». air-journal_MH370 Malaysia Airlines debris AfSudLa Malaisie a annoncé qu’une autre pièce avait été récupérée mardi près de Mossel Bay en Afrique du sud, qui ressemblerait au « inlet cowling » d’un réacteur. Elle aussi sera rapatriée pour déterminer si elle provient du MH370. A ce jour, seul un débris a été identifié définitivement comme provenant de l’avion disparu : le flaperon récupéré à La Réunion fin juillet 2015. Rappelons que le Boeing 777 de Malaysia Airlines est le seul appareil de ce type porté disparu. Les recherches ont connu un nouvel incident lundi selon le JACC : un deuxième robot sous-marin équipé de sonar a été perdu au fonds de l’océan. Le premier avait finalement été récupéré, et la possibilité d’en faire de même avec le second sont étudiées.