Un appel à la grève a été lancée pour le 28 janvier prochain, jour du premier comité central d'entreprise (CCE) de l’année 2016. Le combat continue pour le syndicat CGT Air France qui réclame toujours l’annulation du processus de licenciement pour cinq salariés pour « violences » sur deux cadres de la compagnie nationale ou des vigiles. En outre, le mouvement social doit aussi ancrer le débat sur l’arrêt des 3 000 licenciements prévus d’ici 2017, de la « sous-traitance » et du processus de « filialisation » : 1000 suppressions d'emplois sont déjà actes cette année à venir, et 2000 autres sont dans les tiroirs de la direction en cas d’échec des négociations d’ici février 2016 avec les différentes catégories se personnel (navigant ou au sol). Pour rappel, selon Mehdi Kemoune (CGT), chez Air France,  « on se dirige tout droit vers le modèle de l'industrie, à savoir deux tiers de navigants et un tiers de personnel au sol » , ce qui aura « pour conséquence une externalisation maximale ». Pour lui, cela va « à l'encontre de la logique de chaîne de sécurité du transport aérien ». Alors qu ‘un projet de base à Munich pour Transavia Holland a été acté côté hollandais pour le printemps 2016 (avec avec 18 liaisons au programme), l’enjeu du prochain CCE sera aussi la reprise d’un projet abandonné de low cost Transavia Europe, basée hors de France (ou des Pas-Bas). Ce projet avait provoqué la plus longue grève des pilotes de l’histoire d’Air France en septembre 2014.