La compagnie aérienne Aer Lingus lancera l’année prochaine trois routes reliant Dublin à Los Angeles, Newark et Hartford, qui s’accompagneront de la création de plus de 200 emplois. Elle estime d’autre part que ses discussions avec son ancien actionnaire Ryanair, sur la possibilité pour la low cost d’alimenter ses vols long-courriers depuis des marchés non desservis, pourraient aboutir dès le milieu de l’année prochaine. A partir du 4 mai 2016, la compagnie nationale irlandaise proposera cinq vols par semaine entre sa base de Dublin et l’aéroport de Los Angeles, opérés en Airbus A330-200 pouvant accueillir 23 passagers en classe Affaires et 243 en Economie. Les départs sont programmés tous les jours sauf mardi et jeudi à 15h00 (arrivée 18h00), les vols retour quittant la Californie à 19h50 (arrivée le lendemain à 14h00). Aer Lingus, qui avait abandonné LAX il y a plus de sept ans, sera sans concurrence directe sur cette route (Ethiopian Airlines effectue ce trajet mais ne peut embarquer de passagers à Dublin). A compter du 1er septembre 2016, Aer Lingus proposera une rotation quotidienne entre sa base et l’aéroport de Newark-Liberty, son A330-200 décollant à 13h10 (arrivée 15h40) et repartant à 17h35 (arrivée le lendemain à 5h20). La compagnie avait desservi le New Jersey jusqu’en 2001 via Shannon ; elle se pose également deux fois par jour à New York-JFK, l’axe étant également desservi par American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines. En fin à partir du 28 septembre 2016, Aer Lingus proposera un vol tous les jours entre Dublin et Hartford-Bradley, opéré en Boeing 757-200 loué chez ASL Airlines Ireland (12 places en classe Affaires, 162 en Economie) : décollage à 14h40 (arrivée 16h40) et retour du Connecticut à 18h10 (arrivée le lendemain à 5h20), sans concurrence. L’aéroport Bradley ne dispose d’aucune liaison transatlantique depuis 2008. Appartenant désormais au groupe IAG composé de British Airways, Iberia et Vueling, Aer Lingus proposera donc l’été prochain 28 vols chaque jour sur 12 routes entre les deux rives de l’Océan Atlantique. Elle signe « la plus grande expansion de son réseau long-courrier depuis le lancement de ses opérations transatlantiques en 1958 », l’ouverture de ces trois nouvelles liaisons s’accompagnant de la création de plus de 200 nouveaux emplois, réservés aussi bien aux pilotes qu’aux membres de l’équipage et au personnel au sol. Le CEO d’Aer Lingus Stephen Kavanagh se réjouit : « nous sommes ravis que le fait de faire partie d’International Airlines Group nous permette de concrétiser des opportunités de croissance et de créer plus de 200 nouveaux emplois. Le lancement de ces trois liaisons ouvrira de nouvelles opportunités touristiques et d’affaires avec une connectivité améliorée via notre hub à Dublin. Nous sommes impatients d’accueillir nos hôtes à bord de nos nouveaux vols en 2016 ». Rappelant que la présence d’agents de l’Immigration américaine à l’aéroport de Dublin « permet un transit facile vers les Etats-Unis aux passagers en provenance d’Europe. Ils ont ainsi la possibilité d’effectuer les formalités d’entrée aux USA pendant leur correspondance à Dublin, ce qui permet un gain de temps à l’arrivée sur le continent américain », Aer Lingus propose les trois nouvelles routes au départ de Paris-CDG : air-journal-aer lingus CDG USA           Et elle souligne que des vols vers Cork et Dublin sont disponibles depuis CDG, Bordeaux, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Perpignan, Rennes et Toulouse. Lors de l’annonce de ces trois nouveautés, le CEO Steven Kavanagh a d’autre part estimé que les discussions avec son ancien actionnaire Ryanair pourraient aboutir à un accord à la mi-2016. « Nous étudions les opportunités d’étendre l’envergure de notre réseau », a-t-il déclaré, « et il existe des marchés desservis par Ryanair mais pas par nous ; d’où les discussions que nous avions sur ce qui se passe en ce moment sur une base ad hoc ». Et au cas où il arriverait à obtenir le « juste prix » en termes de capacités proposées par Ryanair, il serait « très intéressé » - avec la possibilité d’arriver à un accord pour l’été prochain. Le CEO de la low cost Michael O’Leary avait mentionné la possibilité de signer des accords interlignes avec des compagnies régulières dès aout dernier,