De nouveaux restes humains ont été collectés en Ukraine neuf mois après le crash du vol MH17 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, les enquêteurs pouvant se rendre dans des endroits auparavant inaccessibles après l’accalmie des combats. Dans l’Océan indien, les équipes en charge de retrouver l’épave du vol MH370 ont décidé de continuer pendant un an, en doublant la surface des fonds marins examinés si la zone actuelle ne donne rien dans les semaines à venir. Des experts néerlandais ont récupéré de nouveaux restes humains du vol MH17 qui s’était écrasé le 17 juillet 2014 dans l’est de l’Ukraine, apparemment abattu par un missile sol-air. Plusieurs sites leurs étaient inaccessibles à l’automne dernier en raison des combats, et les recherches avaient été interrompues pendant l’hiver. La trêve entre soldats gouvernementaux et rebelles pro-russes a permis aux enquêteurs de se rendre par exemple à Petropavlika, à une dizaine de kilomètres de là où étaient tombés la plus grande partie des débris du Boeing 777-200ER. La population locale leur a en outre remis des objets personnels, Les Pays-Bas ont d’autre part annoncé le 16 avril 2015 que l’enquête pouvait désormais se concentrer sur les responsables du crash, qui avait fait 298 morts en majorité néerlandais, puisque les restes de 296 des victimes ont été identifiés. « Les poursuites en justice deviennent notre principale préoccupation » a déclaré dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères Bert Koenders, ajoutant qu’elles ne sont « pas seulement importantes pour les pays qui avaient des victimes à bord. L'aviation civile est vulnérable et toute atteinte à sa sécurité est une source de préoccupation pour le monde entier ». Au large de l’Australie, aucune nouvelle information n’est venue des recherches pour tenter de localiser le 777-200ER de Malaysia Airlines qui reliait Kuala Lumpur à Pékin avec 239 personnes à bord le 8 mars 2014 avant de se volatiliser. L’énigme du vol MH370 reste entière, mais les pays impliqués dans les recherches sous-marines ont décidé d’en doubler la zone, si celle de quelques 60 000 km² - déjà explorée à 60% - ne révèle rien, afin de « couvrir toute la zone de probabilités les plus élevées identifiée par des analyses d'experts ». Malaisie, Chine (dont la plupart des victimes étaient originaires) et Australie ont annoncé qu’ne cas d’échec fin mai, ils se donneront une année supplémentaire pour « apporter un peu de paix aux familles et aux proches ». Les ministres « reconnaissent que la zone de recherche supplémentaire pourrait demander jusqu'à un an pour être explorée, compte tenu des conditions météorologiques défavorables dans les prochains mois d'hiver », précise leur communiqué. air-journal mh370