La compagnie aérienne Emirates Airlines met en place le mois prochain pour les tarifs les plus bas en classe Economie un système de paiement de la sélection du siège, celle-ci restant gratuite au moment de l’enregistrement en ligne 48 heures avant le décollage. A partir du 3 octobre 2016, les passagers de la compagnie des Emirats Arabes Unis ayant opté pour les tarifs « Savers » ou « Economy Class Special ». Sur ce qu’Emirats Airlines appelle le court-courrier entre sa base à l’aéroport de Dubaï et des destinations dans les pays du Golfe, au Moyen-Orient, en Iran, en Asie de l'ouest ou dans l'Océan Indien, réserver son siège à l’avance coûtera selon Business  Traveller 50 dirhams émiratis (AED, environ 12,1 euro). Sur le moyen-courrier vers et l'Europe, l'Afrique ou l'Extrême-Orient, il en coûtera 100AED (environ 24,2 euros). Sur les vols long-courriers reliant Dubaï aux Etats-Unis, à l’Australie ou à la Nouvelle Zélande, la réservation du siège nécessitera d’ajouter 150AED (environ 36,3 euros). Enfin sur les vols de 5e liberté, entre Milan et New York ou entre Singapour et Melbourne par exemple, le passager devra s’acquitter de 50 à 100AED. Une réduction de 50% s'applique pour les enfants, ces taxes s’entendant par passager et par secteur (ils seront affichés dans la devise utilisée pour régler le billet d’avion). Les passagers d’Emirates Airlines en classe Economie ayant opté pour un tarif « Economy Class Flex » ou « Economy Class Flex Plus » ne paieront pas le choix du siège, tout comme ceux voyageant en classe Affaires ou en Première. Selon le Président d’Emirates Airlines Tim Clark cité par Arabian Business la semaine dernière, la compagnie étudie également la possibilité de créer des taxes sur les bagages, afin de renforcer les revenus annexes pour compenser le recul de la recette unitaire pendant la dernière année financière (hausse de capacité de 11%, hausse du trafic passager de 8%). Elle avait vu en 2015/2016 son bénéfice bondir de 56% à 1,9 milliard de dollars, mais sur un chiffre d’affaires en baisse de 4% à 23,2 milliards de dollars. Le dirigeant a par ailleurs annoncé que la possibilité de lancer une classe Premium faisait l’objet d’une « évaluation sérieuse »…