Selon les données des enregistreurs recueillies par les enquêteurs, l’A320  d’EgyptAir, qui s’est écrasé en mer Méditerranée le 19 mai dernier, s’est probablement désintégré en vol suite à un incendie, révèle le New York Times du 22 juillet.

Le journal américain ajoute que les officiels chargés de l’enquête ne savent dire si l’incendie a été provoqué par un acte malveillant (c’est-à-dire une bombe dissimulée à bord par exemple) ou un grave incident mécanique. Les résultats sont basés sur l’analyse d’informations provenant des deux enregistreurs CVR (les paroles dans le cockpit) et FDR (les paramètres de vol) de l'Airbus A320 ainsi que celle de l'état des débris récupérés (dont les plus gros éléments seraient des sièges d’avions), ainsi que ceux de restes humains et leur dispersion en mer, selon des responsables de médecine légale et de l'aviation au Caire. Ces derniers ont parlé cette semaine sous couvert d’anonymat, puisque non autorisés à parler de l’enquête publique.

Ces premières conclusions écartant dans un premier temps l’hypothèse d’un suicide pourraient être présentées dans un rapport préliminaire dans les prochains jours.

Rappelons que les autorités égyptiennes avaient déjà confirmé que le mot « feu » avait été énoncé par un des pilotes  peu avant que le vol MS804 ne s’écrase en Méditerranée le 19 mai dernier avec 66 personnes à bord. Le FDR a également confirmé le dégagement de fumée dans les toilettes et à l'avant de la cabine de l’A320, sous le cockpit, comme l’indiquaient les messages ACARS (système automatisé de communication de l’appareil) avant sa disparition.