Les pilotes de la compagnie aérienne low cost easyJet ont déclenché lundi à Amsterdam une grève de quatre heures, entrainant l’annulation de sept rotations dont trois vers la France. Menée de 6h00 à 1h00 locales à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, la grève des pilotes de la spécialiste britannique du vol pas cher a été lancée à l’appel du syndicat de pilotes VNV, qui réclame « une convention collective acceptable ». Des rotations vers Lyon, Nice, Bâle-Mulhouse, Genève, Rome, Londres-Gatwick et Hambourg ont été supprimées dans la matinée (ainsi qu’une vers Tel Aviv, qui pourrait ne pas être liée au mouvement). Le syndicat a expliqué espérer ainsi forcer la direction d’easyJet à venir « rapidement et sérieusement » à la table des négociations ; ils réclament toujours davantage de repos entre les vols, le maintien des revenus en cas de maladie et une meilleure pension de retraite, comme lors de la précédente grève à Amsterdam en juin dernier. EasyJet a réagi dans un communiqué hier, affirmant « travailler étroitement avec VNV pour négocier un accord collectif » et avoir déjà présenté « une offre améliorée de manière significative ». Cette grève est donc pour la low cost « décevante et pas nécessaire », et elle dit avoir essayé d’en minimiser l’impact sur les passagers passant par Schiphol. Pas convaincant pour le syndicat, dont un porte-parole explique qu’il est déterminé à « conclure un accord collectif équitable pour les pilotes d’easyJet, même si cela signifie que le conflit et son impact sur les opérations dure pendant des mois ».